mars
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Test Fitbit Charge 2 : l’expérience Fitbit avec un effort de design

Après avoir sorti 2 nouveaux bracelets salués pour leur design début 2016 (Alta et Blaze), Fitbit a poursuivi dans cette lignée pour renouveler son bracelet en top des ventes. Après le Charge et le Charge HR, voilà donc le Charge 2. Ne vous y méprenez pas, le Charge 2 est en fait un Charge HR 2, avec un capteur cardio optique au poignet. Il faut croire que le capteur cardio va devenir un capteur de base dans les bracelets Fitbit.

Et il n’y a pas que le design qui change. Le Charge 2 reste un tracker d’activité relativement simple, mais Fitbit a introduit plusieurs modes sportifs et quelques fonctionnalités supplémentaires, comme des exercices de respiration guidée pour aider à la relaxation, l’estimation du VO2max et un système de bracelets interchangeables de différentes matières et couleurs.

Alors bien sûr, le Charge 2 ne pourra jamais rivaliser avec un bracelet connecté comme le Samsung Gear 2 ou une montre cardio GPS comme la Garmin Forerunner 35. Mais on est obligé de saluer le choix de Fitbit de sortir le Charge 2 quasiment au même prix que le Charge HR il y a 2 ans. Pas d’inflation forcée du budget.

Le design a été amélioré, l’écran agrandi, mais le Charge 2 conserve néanmoins l’ADN et le look Fitbit. Les côtés du boitier sont couleur alu et le bracelet vendu de base est en élastomère, texturé en surface avec des motifs en creux. Moi qui n’ai jamais aimé le design des Charge, Charge HR ou Surge, je trouve l’ensemble visuellement réussi. Contrairement à de nombreux bracelets connectés, le bracelet se ferme avec un système de boucle classique comme sur une montre classique.

L’écran est 4 fois plus grand que celui du Charge HR, ce permet d’afficher plus d’informations. Ca se révèle utile aussi bien dans le mode montre que pour les smart notifications. C’est un écran OLED noir et blanc qui est parfaitement lisible mais qui ne reste pas allumé en permanence. Pour l’activer, il faut soit faire une rotation du poignet pour orienter l’écran vers les yeux, soit lever le poignet, soit appuyer sur le bouton, soit taper 2 fois sur l’écran. Franchement, c’est réactif. Par contre, le défaut de ce principe de fonctionnement (si comme moi vous bougez beaucoup la nuit), c’est les allumages intempestifs quand vous essayez de vous endormir. C’est dommage qu’ils n’aient pas pensé à un mode « nuit » comme pour les alertes d’inactivité.

Depuis l’appli Fitbit, il est possible de personnaliser l’affichage du mode montre. Il y a un choix de 7 écrans de montre, aussi bien analogique que numérique, avec différentes informations (nombre de pas, fréquence cardiaque, date) et différentes tailles d’écriture. Depuis l’appli également, il est possible d’activer ou désactiver les différentes données affichées sur l’écran de base (nombre de pas, fréquence cardiaque, distance, calories, étages gravis, minutes actives, heures actives). La synchronisation se fait ensuite via Bluetooth.

Il n’y a qu’un seul bouton pour naviguer dans les menus. Il est possible d’activer ou désactiver les différents écrans qui viennent en plus de l’écran d’heure (fréquence cardiaque, exercice, chronomètre, respiration guidée). L’écran n’est pas tactile (au sens où on ne peut pas faire défiler des pages en faisant glisser le doigt dessus) mais réagit à des tapes du bout du doigt. Il est ainsi possible de faire défiler des données en tapant une ou plusieurs fois de suite sur l’écran. Du coup, il faut quand même un certain temps d’adaptation pour identifier et s’habituer à quelle action faire à quel moment. Par exemple, pour lancer une activité de course à pied, il faut appuyer 2 fois sur le bouton pour arriver au menu des modes sportifs, taper sur l’écran jusqu’à afficher le mode jogging (si vous le ratez, il faudra refaire tout le tour car on ne peut pas revenir en arrière) puis appuyer longtemps sur le bouton pour lancer l’enregistrement.

Le bracelet plastique de base est assez rigide, plus que les bracelets silicone auxquels je suis désormais habitués sur les autres montres de sport. Le système d’accroche rapide du bracelet est facile à utiliser, il suffit d’appuyer sur un levier et de faire glisser le bracelet. Ca rend vraiment facile la possibilité de changer de bracelet pour changer de couleur ou de matière. La version plastique est disponible en 6 couleurs, celle en cuir en 3 couleurs et il existe des éditions spéciales en métal et même paques or.

Le Charge 2 embarque un altimètre barométrique pour compter le nombre d’étages gravis, un moteur pour les alertes par vibrations et un capteur cardio optique pour le suivi de la fréquence cardiaque 24h/24. Mais pas de GPS intégré. Il est toutefois possible de le coupler avec un smartphone pour exploiter ses données GPS pendant une activité sportive.

La recharge se fait grâce à un chargeur propriétaire. Un genre de grosse pince qui vient enserrer le boitier par les côtés. Une fois en place, il ne bougera pas, c’est sûr. Ensuite, l’autonomie est annoncée de 5 jours, et je dirais même 6 si vous ne faites pas de séance de sport. En gros, c’est la même autonomie que le Charge HR, alors que l’écran est 4 fois plus grand. Elle est suivie par l’application Fitbit (pour peu que le Charge 2 soit couplé avec votre smartphone), qui vous enverra une notification lorsque le niveau de la batterie est faible. Malheureusement, on ne peut pas consulter le niveau de batterie sur le Charge 2 lui-même.

Le domaine où Fitbit n’a pas fait d’effort, c’est sur l’étanchéité. Le Charge 2 est résistant aux éclaboussures mais pas complètement étanche. Et sur leur site, ils conseillent même explicitement de ne pas prendre de douche avec. C’est d’autant plus surprenant que le Flex 2, le bracelet Fitbit d’entrée de gamme sorti en même temps que le Charge 2 est étanche, lui.

Avec le bracelet plastique, il pèse 35g, ce qui le place entre le Garmin Vivosmart HR (30g) et le Polar A360 (37g), 2 autres fitness trackers sans GPS.

Il est possible de configure une alarme silencieuse depuis l’application. Vous serez réveillé à l’heure dite par les vibrations du bracelet. J’ai essayé un matin, ça marche. Je ne sais pas si c’est parce que je manque de courage ou parce que j’ai le sommeil profond, mais j’avais quand même fait sonner mon bon vieux réveil au cas où. Car il n’y a pas possibilité de faire des bip bip, que des vibrations.

Je ne sais pas comment Fitbit a choisi les profils sportifs, mais on peut dire qu’ils ont fait preuve d’originalité. De base, le Charge 2 gère 6 activités différentes : jogging, tapis de course, gym, vélo elliptique, vélo et exercice à intervalles. Il est ensuite possible d’en ajouter de nouveaux, parmi une liste de 13 proposés sur l’appli Fitbit (musculation, randonnée, spinning, yoga, pilates, bootcamp, entrainement en circuit, tennis, golf, kickboxing, arts martiaux, stepper, marche). Concrètement, ça ne sert qu’à différencier les différentes activités dans votre historique d’entrainement, car les données mesurées sont les mêmes. Le mode golf n’enregistrera pas le nombre de swings, ni le mode musculation le nombre de répétitions ou de séries).

L’affichage n’est pas personnalisable. A l’écran, pendant l’activité, il n’y a que 2 données visibles en même temps : l’heure (toujours affichée) plus une autre donnée. On fait défiler la seconde donnée en appuyant sur le bouton ou en tapant sur l’écran. Et si on se rate, il faut refaire le tour pour re-tomber dessus.

Fitbit a introduit sur le Charge 2 un mode d’entrainement par intervalles. La configuration se fait via l’application (de base il s’agit de 30 secondes d’exercice, 10 secondes de récupération et 13 répétitions).

Le Charge 2 n’a pas de puce GPS mais peut utiliser le GPS de votre smartphone. Le souci, c’est que ce n’est qu’après avoir lancé l’enregistrement d’une activité que vous saurez si la connexion bracelet-smartphone fonctionne correctement. Si par mésaventure votre téléphone se déconnecte (ou meurt de froid comme ça m’est arrivé lors d’un footing matinal dans le Perche), alors l’accéléromètre prendra le relai. Il n’enregistrera plus votre trace sur la carte, mais il continuera de mesurer la distance parcourue. Par contre la précision est moins bonne, dans mon cas il a mesuré 7km au lieu de 6.6 (6% d’erreur).

Avec l’enregistrement de vos séances de sport, Fitbit calcule un score cardiovasculaire. Et là, Fitbit a pris un risque. Car ce score cardiovasculaire est en fait un autre nom pour l’estimation du VO2max, directement dépendant de la précision du capteur cardio. Le premier score cardiovasculaire est en fait très approximatif, puisque simplement calculé avec votre fréquence cardiaque au repos et votre profil (âge, sexe, poids, taille). Puis il est affiné après chaque sortie de course à pied utilisant le GPS connecté. Pour mon cas, il est surévalué (par rapport aux estimations de Garmin et aux performances théoriques que ça donne sur des distances que je connais). En prêtant le Charge 2 à ma femme pendant 24h, le score avait baissé, ce qui me fait quand même penser que c’est un indicateur qui est utilisable pour suivre sa condition physique. Il faut prendre ce score cardiovasculaire comme un indicateur de sa condition physique. L’idée n’est pas de l’utiliser pour calculer un temps potentiel sur une course ou établir un plan d’entrainement (de toute façon le Charge 2 n’est pas fait pour ça), mais de suivre son évolution au fil du temps et ainsi voir l’effet de l’entrainement. Du coup, c’est un petit plus intéressant que les autres fitness trackers n’ont pas.

L’exercice de respiration guidée est une autre fonctionnalité unique sur le Charge 2. Il s’agit de suivre un exercice de 2 ou 5 minutes, un peu comme avec un coach, pour se relaxer. On commence par prendre un rythme respiratoire régulier pour étalonnage. Ensuite, l’écran donne les indications à suivre, sous la forme d’une animation d’un cercle qui grandit (inspirer) ou diminue (expirer). Il faut trouver une position qui permette de regarder l’écran tout en restant confortable (ça aurait peut-être été intelligent d’utiliser des vibrations pour ça). En dessous, une courbe en forme plus ou moins sinusoïdale se trace en direct et représente vos mouvements respiratoires. J’avoue que j’étais dubitatif sur le suivi de la respiration faite par un bracelet porté au poignet. Donc la première fois, je n’ai rien suivi des consignes, juste pour voir si ce qui s’affichait à l’écran dépendait vraiment de mon rythme de respiration. Ensuite, j’ai refait l’exercice plus sérieusement. Ca ne marche pas à tous les coups, mais ça marche pas mal et je continue à me demander comment ça marche (il doit utiliser la variabilité du rythme cardiaque, ce qui serait une première sur un bracelet Fitbit)… Pendant l’exercice, l’idée n’est pas de chercher à inspirer ou expirer au maximum, mais de respirer tranquillement pour se relaxer.

Le Charge 2 implémente aussi SmartTrack, qui reconnait les activités physiques (marche, course, vélo, etc) au cours de votre journée, sans nécessiter de lancer l’enregistrement d’une activité. On règle au préalable le seuil à partir duquel il va détecter une activité (minimum 10 minutes). Ensuite, le Charge 2 se charge de les détecter, les enregistrer et elles sont visibles dans l’application. Donc si vous marchez 20 minutes le matin pour aller à la gare, il enregistrera une activité de marche dans votre historique.

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